Loi bioéthique. Buzyn défend « une chance » pour la société à l’ouverture des débats à l’Assemblée

La ministre de la Santé Agnès Buzyn a défendu, mardi 24 septembre, le projet de loi bioéthique et sa mesure phare, l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, comme « une chance » pour la société. Elle assure que sur ces questions « la voix de la France est écoutée ».

C’est la première grande réforme sociétale du quinquennat d’Emmanuel Macron. Le projet de loi bioéthique, qui contient notamment l’ouverture de la PMA à toutes les femmes, est « une chance et même, un privilège pour notre société », a déclaré Agnès Buzyn, à l’ouverture des débats en première lecture, à l’Assemblée, sur ce texte sensible et très attendu. Elle assure que sur ces questions « la voix de la France est écoutée ».

Pour la ministre de la Santé, qui s’exprimait devant un hémicycle clairsemé, le projet de loi permet d'« adapter notre droit non pas à une société post-moderne tantôt espérée, tantôt redoutée, souvent même fantasmée, mais à la société telle qu’elle est ici et maintenant ». Les « familles monoparentales et homoparentales existent déjà » et il serait « hypocrite » de ne pas le voir, a-t-elle souligné, fustigeant comme une « idée fausse », l’idée qu’il pourrait y avoir un « droit à l’enfant ».