Couper pour planter, le cheat code de l'écologie
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Le pin maritime et le douglas sont les principales essences replantées sur d’anciennes forêts feuillues, représentant 32 046 hectares (89% de la surface totale) après coupes rases.
Ces projets coûteux sont majoritairement menés par des coopératives forestières, qui plaident pour l’industrialisation de la filière. Les coopératives ont reçu plus d'un tiers des subventions, le reste allant aux particuliers et propriétaires, souvent liés aux coopératives.
La plus grande coopérative, Alliance Forêts Bois, critiquée pour ses méthodes destructrices, a perçu 10% des subventions. Pour être éligible aux subventions et replanter sa forêt dans le cadre du programme "milliard d’arbres", le peuplement doit être jugé « dépérissant », « vulnérable » ou « pauvre ». Une forêt est dite « dépérissante » si 20% des arbres sont morts suite à une catastrophe naturelle ou une attaque de pathogènes, « vulnérable » si elle est menacée par le réchauffement climatique, et « pauvre » si sa valeur économique est inférieure à 15 000 euros par hectare.
Et ça tombe bien car près de 95% des forêts françaises auraient une valeur inférieure à ce seuil, ce qui permet de remplacer l’intégralité de nos forêts sans trop de problème, super pour la biodiversité et l’écologie ça !
#foret #politique #ecologie #nature #biodiversite #environnement #DailySeMetAuVert
Ces projets coûteux sont majoritairement menés par des coopératives forestières, qui plaident pour l’industrialisation de la filière. Les coopératives ont reçu plus d'un tiers des subventions, le reste allant aux particuliers et propriétaires, souvent liés aux coopératives.
La plus grande coopérative, Alliance Forêts Bois, critiquée pour ses méthodes destructrices, a perçu 10% des subventions. Pour être éligible aux subventions et replanter sa forêt dans le cadre du programme "milliard d’arbres", le peuplement doit être jugé « dépérissant », « vulnérable » ou « pauvre ». Une forêt est dite « dépérissante » si 20% des arbres sont morts suite à une catastrophe naturelle ou une attaque de pathogènes, « vulnérable » si elle est menacée par le réchauffement climatique, et « pauvre » si sa valeur économique est inférieure à 15 000 euros par hectare.
Et ça tombe bien car près de 95% des forêts françaises auraient une valeur inférieure à ce seuil, ce qui permet de remplacer l’intégralité de nos forêts sans trop de problème, super pour la biodiversité et l’écologie ça !
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